Mariage forcée

Le mariage forcé

Le mariage forcé est une pratique qui va au-delà des frontières de la religion et de l'appartenance culturelle et également au-delà des barrières de classe, touchant également les jeunes et les très jeunes femmes. L'âge des victimes varie dans la plupart des cas de 13 à 30 ans.

Ce que les filles et les jeunes femmes peuvent subir, tant dans leur pays d'origine qu'en Belgique, se manifeste sous la forme de :

  • Violences domestiques
  • Violences physiques
  • Violences sexuelles 
  • Violences verbales 
  • Pressions mentale et sociale
  • Chantage émotionnel 
  • Limitation de la vie quotidienne affectant la liberté de mouvement ou vestimentaire 
  • Choix dans le domaine de l'éducation et du travail

Ces femmes sont victimes d'abus de la part de leurs membres de leurs familles, de parents d'origine ou de beaux-parents, de petits amis imposés. La pression peut aussi venir autant de la famille d'origine que de l'ensemble de la communauté à laquelle la famille se sent appartenir et doit rendre des comptes, en Belgique ou à l'étranger. 

Ce sont pour la plupart des conditionnements subtils qui impliquent une coercition émotionnelle et sociale qui les fait vivre dans l'alarme et avec un sentiment constant de culpabilité. En fait, c'est sur eux que l'honneur de la famille repose entièrement et parfois celui de toute la communauté.

Loi belge sur les mariages forcés

L’article du Code pénal 391sexies condamne et interdit les mariages forcés. Quiconque, avec violence ou menaces, force une personne à se marier sera condamné d’un mois à deux ans de prison ou d’une amende de cent à cinq cent euros. En cas de représailles, cet individu sera condamné d’une peine de prison allant de deux mois à trois ans et d'une amende de cent vingt-cinq euros à deux mille cinq cents euros.